- salicorne
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salicorne [ salikɔrn ] n. f.• 1611; altér., d'apr. corne, de salicor (1564), de l'ar. salcoran♦ Bot. Plante herbacée (chénopodiacées) qui croît dans les terrains salés. La cendre de salicorne fournit de la soude.
● salicorne nom féminin Plante (chénopodiacée) des rivages et des lieux salés, à tiges charnues articulées sans feuilles.salicornen. f. Plante (Fam. chénopodiacées) des zones littorales, aux feuilles réduites à des écailles, aux fleurs en épis, qui pousse sur les vases salées.⇒SALICORNE, subst. fém.BOT. Plante dicotylédone de la famille des Chénopodiacées (s.v. chén(o)-), poussant sur les terrains salés du littoral atlantique méditerranéen ou près des gisements de sel, à tige charnue et à feuilles réduites à des mamelons, dont la cendre fournit de la soude. Dans les bas-fonds encore imprégnés d'eau salée, des joncs (...), de ternes salicornes... (BARRÈS, Jard. Bérén., 1891, p. 72). Un endroit vague hérissé d'une végétation pareille aux salicornes des dunes (THARAUD, Dingley, 1906, p. 151).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1835, 1878: -cor ou -corne (id. ds LITTRÉ et DG); 1935; -corne (id. ds ROB. et Lar. Lang. fr.). Étymol. et Hist. a) 1563 salicor subst. masc. « plante qui croît généralement au bord de la mer et dont on retire la soude » (B. PALISSY, Recepte veritable ds Œuvres, éd. A. France, p. 29); b) 1611 salicorne (id. » (COTGR.)). Empr. au cat. salicorn (att. dep. 1490 ds ALC.-MOLL), plus prob. issu d'un b. lat. salicorneum, comp. de sal « sel » et de corneum « en forme de corne », que d'orig. ar. Voir COR.-PASC., s.v. sal et FEW t. 21, p. 154a.salicorne [salikɔʀn] n. f.ÉTYM. 1611; altér., d'après corne, de salicor (1564), mot arabe (salcoran), d'après O. de Serres; un croisement avec sal « sel » (corne à sel) est plausible (Guiraud).❖♦ Plante dicotylédone (Salsolacées ou Chénopodiacées), herbacée, qui croît dans les terrains salés. || La cendre de salicorne fournit de la soude. — Syn. : christe-marine.0 À perte de vue, parmi les pâturages, des marais, des roubines, luisent dans les salicornes.Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, « En Camargue », I.
Encyclopédie Universelle. 2012.
